Orthodontie Enfant

« Plus le traitement est précoce, plus la face peut être adaptée au concept thérapeutique, plus le traitement est tardif, plus le concept thérapeutique doit être adaptée à la face » Carl GUGINO.

Deux écoles de pensées s’opposent :

  • Les partisans des interventions tardives (après l’éruption complète de toutes les dents permanentes) prétendent qu’il est plus facile d’intervenir en fin de croissance en un temps prévisible (2 à 3 ans) et éviter ainsi de faire face à une éventuelle croissance aberrante. Ces traitements sont, dans bien des cas, réalisés avec des extractions, au moment de l’adolescence.
  • Les autres soutiennent qu’il existe de nombreux inconvénients à cette attitude d’attente, car elle ne permet pas de profiter des possibilités d’éliminer ou de modifier les déviations de la croissance squelettique, de la matrice fonctionnelle (ventilation orale, déglutition atypique, etc.….) et du tiroir alvéolo –dentaire avant l’éruption de toute la denture permanente.
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Nous sommes partisans au cabinet d’entreprendre des traitements précoces, dès que le chirurgien dentiste, le pédiatre ou le médecin a dépister un problème.

S’il n’y a pas eu de dépistage médical, une première consultation chez l’orthodontiste est intéressante entre 7 ans et 9 ans, c’est à dire lors de l’éruption des Incisives définitives.

Un traitement précoce, interceptif, peut être débuté à cet âge là. Il va permettre de corriger partiellement ou totalement une dysmorphose ou d’empêcher qu’elle ne s’aggrave.

Généralement les moyens thérapeutiques utilisés sont simples et de durée limitée. (12 à 18 mois)

De plus en plus, nous débutons les traitements interceptifs à l’aide d’aligneurs transparents.

En effet, les traitements interceptifs avec les aligneurs transparents permettent de corriger les troubles dans la dimension transversale, antéro-posterieure et verticale et ce avec un même appareillage. De plus, l’hygiène est grandement améliorée, les urgences absentes et l’alimentation de l’enfant n’est pas perturbée.